HtmlToText
#82 (pas de titre) charte pays nord basse-terre dimension territoriale histoire de tito et de titi racoun le gal nord basse-terre pensee economique régulation économique goûte à ma poésie et tu prendras la vie du bon côté …. 20 mars 2010 classé dans : l'actualite litteraire — valluetangebert @ 12:36 haro (angebert valluet) haro: clameur employée, au moyen âge, pour faire arrêt sur quelqu’un ou sur quelque chose. haro, c’est le titre qu’ angebert valluet a choisi pour son dernier recueil de poèmes. son cri du coeur, peut-être, pour faire arrêt sur les souffrances de son ” ile “et de sa “ terre “. presentation de l’ouvrage angebert a présenté son livre, le vendredi 25 avril, à la bibliothèque municipale de deshaies devant une assistance qui sut reprendre en coeur et en communion avec l’auteur, son poétique “haro”. c’est avec un réel plaisir que j’ai accepté, à la demande de l’intéressé, de conduire cette manifestation au cours de laquelle le ton fut donné par un documentaire de rfo présentant l’ouvrage. complétant ce registre dans un survol poétique, je tentai de résumer sa vie afin d’introduire le débat qui s’ouvrit sur dieu, traversa l’homme pour s’arrêter enfin sur la guadeloupe . un parcours tridimentionnel à travers lequel, l’écrivain grâce à la magie de la poésie, sut passionnément conduire son public. vie de l’auteur (discours d’introduction) angebert valluet est originaire de deshaies mais c’est par la porte de l’hôpital de pointe à pitre qu’il entra dans le monde. le temps de se remettre de son long voyage in vivo et quelques jours plus tard, il franchit dans les bras de clémence, sa mère, la distance qui le séparait de sa véritable terre natale, la commune de deshaies d’où il entreprendra son voyage à travers le temps. imaginons-le quelques mois plus tard en “kazak” à quatre pattes sur le plancher de ancelot, son père, aujourd’hui décédé. puis s’accrochant aux années qui passent nous le retrouvons, usant ses fonds de culottes sur les bancs de l’école de caféière. l’enfant devenu jeune homme, après le collège, s’engouffrant dans le couloir du temps traversa le lycée de baimbridge, attiré par une carrière de technicien, avant, hélas, qu’un terrible accident ne faillit lui faire abandonner la course pour de bon. mais c’était sans compter sur la volonté de l’homme à reprendre coûte que coûte sa route. il s’installa en métropole mais changea de trajectoire pour se rapprocher de ceux que les accidents de la vie frappaient au passage. il devint cadre hospitalier. un choix probablement inspiré par son long séjour dans cet univers fait de souffrance, de doute, d’espoir et d’amour. mais angebert dont l’âme juvénile était déjà sensible aux nuances de la vie, s’ouvrit alors pleinement aux tableaux de l’existence donnant ainsi au poète, la matière pour construire son œuvre dont le rayonnement parvint d’abord à l’académie européenne littéraire et artistique puis à l’académie française d’aubenace qui lui offrirent ses premières palmes. c’est dans les années 90 que nos chemins se croisèrent et aussitôt nous fîmes route ensemble, d’abord, en messieurs de la ville, sous les arcades de l’agap (association guadeloupéenne des amis dela poésie). mais peu satisfaits de nous en 1996, nous décidâmes de revenir sur le terrain et d’aller dans les écoles, à la rencontre des tous jeunes pour les sensibiliser à la poésie. c’est ainsi qu’avec d’autres, tels que : alain vairac, maryse romanos, cyprienne carène-guillaume, daria couvin et armand chérubin nous nous transformâmes en jardinier de la conscience. a force de ”sanblaj”, le verbe, notre seul outil de jardinage, nous permit de défricher quelques lopins d’espace culturel. des graines de poésie y furent semées en nombre et de nombreux germes de petits poètes en herbe s’y levèrent. dans les écoles primaires de deshaies et de pointe-noire des poèmes furent d’abord créés puis déclamés et des prix distribués. par notre action, nous prouvions qu’en dépit des nombreuses tentations qui attirent nos jeunes et parfois les détournent de leur route, il était tout de même possible de les attacher aux liens de la pensée. ces traits de plume, ténus en apparence, pouvaient être suffisamment ductiles pour aider même quelques uns à filer leur vie dans les labyrinthes, peu sûrs, du monde. angebert valluet , l’humaniste ne pouvait en être que fier et nous avec lui bien sûr. avec le temps nous reprîmes chacun notre route nous croisant au hasard des rencontres poétiques angebert valluet continua à baliser son parcours et « haro » est un véritable itinéraire qui sillonne tantôt l’espace, tantôt le temps, pour nous entraîner dans l’univers enchanté de sa poésie. parcours éprouvant pour des âmes sensibles : « le cœur d’amour pleure toujours, sur les rives infinis des plages désertes ». parcours d’espoir pour des âmes courages : « demain sur un autre rivage, comme un présage, ta vie tournera la page » parcours absurde pour des âmes rebelles : « il n’y a pas de début, il n’y a pas de fin. tout est un enchaînement sans fin » mais croyez-moi, quelque soit nos états d’âme, le voyage vaut le déplacement. guidé par l’auteur dont la pensée s’impose tout au long de l’ouvrage on entre dans cette randonnée poétique par une ascension : « j’ai marché sur les sentiers déserts de la mort, vers l’au-delà, sans répit, ni remords ». on n’en ressort que par le mot de la fin du poète : « que ma poésie soit le trouble délicieux dans lequel l’être se confond ». extrait achat l’ouvrage est vendu en librairie ( librairie générale ) mais peut également être obtenu auprès de l’auteur . il est aussi possible de le commander directement chez son éditeur, via internet. il suffit de cliquer sur la société des ecrivains pour accéder au site. charles-henri maricel-baltus 3 commentaires commenter . le 19 mai, 2009 à 0:31 sabas christian écrit: hello ami je constate que tu t’es mis au travail et que tôt ou tard de cette vie qui te semble si délicate…t’en sortiras d’une oeuvre….je veux dire qu’il faille à tous moments se prendre en charge qu’afin de mieux pénétrer ce monde ,à s’y installer , bien dans le temps, en des espaces avenants…. que ça ait valu le coup…que notre quête d’un monde meilleur ne soit plus si vaine et que le non être qui nous habite, nous habille même puisse babiller avec ce sentiment des finis qui nous compresse….en effet il est temps de lutter pour un repos bien mérité à travers ton écriture, tes coups de stylo comme un trait de pinceau, la feuille surchargée de ratures comme à défaire les noeuds qui nous enserre la taille….comme d’une difficulté que dénonce le lkp…car quoi qu’on en dise tous les nègres souffrent d’esclavagisme au pays…et tous ,ils le savent…ami chacun mène sa lutte…tu as choisi ton moyen….cool et paix sur toi et les tiens…. sabas c le 19 mai, 2009 à 14:51 malespinemickael écrit: bravo pour cet ouvrage.. l’extrait ci-dessus “espoir” est très bien écrit ! félicitations…en espérant que ton recueil de poésie sera le plus largement diffusé. le 19 mai, 2009 à 17:45 malespine nadia écrit: je te félicite de ta quête d’un monde meilleur. si nous nous y mettons tous nous garantissons un havre de paix et un souffle d’espoir pour nos enfants. ce “haro” est sans doute ce que nous vivons avec le “slam” des poêtes de rue d’aujourd’hui. mn google_protectandrun(« ads_core.google_render_ad », google_handleerror, google_render_ad); -- 1 com mentaire raison 29 octobre 2009 classé dans : mon cahier de poesie — valluetangebert @ 12:36 raison je n’ai rien à foutre de votre raison, car la raison n’a pas de raison, je n’ai rien à foutre de votre raison, car je me fie à ma raison, je n’ai rien à foutre de votre raison, car je suis la raison de ma raison, je n’ai rien à foutre de votre raison, car même si vous aviez raison, je n’aurais aucune raison de vous donner raison, car votre raison est sans raison, qu’avoir raison pour telle ou telle raison, n’est pas une raison, pour la vraie raison ; la raison qui domine toute raison. a. valluet (extrait de haro) -- 1 com